C'est Hans SELYE qui a d'abord employé le terme " STRESS " lorsqu'il complétait ses études médicales à l'Université de Montréal dans les années 1920. Il avait remarqué que tous les patients, peu importe ce dont ils souffraient, avaient quelque chose en commun: ils avaient tous un air malade.

Selon lui, ils subissaient tous un stress physique dû à la maladie . C'est ainsi qu'il a suggéré la première définition du stress :  une contrainte " non-spécifique " sur le corps causée par des irrégularités dans son fonctionnement normal ( " non-spécifique ", car n'importe quelle maladie peu causer cette contrainte ). Ce stress résulte en une sécrétion d'hormones.

C'est ce que SELYE a défini comme le Syndrome Général d'Adaptation, c'est-à-dire, les réactions à court et à long terme de notre corps face au " STRESS ".   

Dans son ouvrage Stress, il décrit un syndrome réactionnel endocrinien comportant trois phases consécutives :

la " phase d'alarme ", la " phase de réaction ", la " phase d'épuisement ".

C'est ce qu'il appelle le Syndrome Général d'Adaptation.

Selye était aussi un endocrinologue qui a montré comment les hormones corticosurrénales sont mises en circulations lors d'agressions violentes de l'organisme. Le stress est une réponse non-spécifique du corps à toute demande qui lui est faite, il existe une réponse spécifique de l'organisme qui réagit au froid en produisant de la chaleur, à l'effort physique en sécrétant une hormone qui stimulera l'organisme,etc. Mais quelle que soit la nature du stimulus, l'organisme répond aussi d'une façon non-spécifique, avec des changements biochimiques identiques, destinés à faire face à toute demande accrue imposée au corps humain.

L'organisme répond aux stimulis afin de maintenir ce que les biologistes appellent un état d'équilibre

ou " homéostasie ", c'est à dire la constance ou la stabilité des paramètres de l'organisme tels que la température corporelle, le taux de glucose, etc...

Certains critères permettent de déterminer si une personne a atteint ou non le stade des dommages. En premier lieu  apparaît l'irritabilité, puis viennent l'insomnie, les maux de têtes, la difficulté à se concentrer, les troubles de la mémoire, etc..

Finalement, Hans Selye a montré que le phénomène de stress est un dispositif de vigilance salvatrice et que la sur-vigilance est dommageable lorsque la quantité de demandes dépasse la capacité de réponses du sujet. Hans Selye parle de stress négatif (défavorable) et de stress positif (favorable).Il est possible de transformer un stress négatif en stress positif.